Vous vous dites peut-être « Ah, une coach ? Encore une… il y en a tant… et tous font au final à peu près la même chose… ». Permettez-moi de vous annoncer que vous avez tort ! Car il suffit de faire la connaissance de Delphine pour se rendre compte, très rapidement, qu’avec elle, rien ne sera pareil ! Delphine, c’est un condensé d’énergie, une force vive qui se déploie autour de vous, tout sourire, charmante, charmeuse et cependant souvent discrète, jusqu’à ce que retentisse son rire. Ce sont des yeux qui pétillent d’intelligence, une oreille ouverte, hyper à l’écoute, des bras affectueux qui enlacent ceux qu’elle aime, et un parler franc et vrai qui fait du bien.
Portrait d’une coach qui donne la pêche
Je ne connais pas toutes ses facettes professionnelles, mais seulement ses qualités d’animatrice lors de séances de co-développement, ainsi que son engagement dans notre association d’entrepreneurs, le Club Best.
C’est une femme directe, vivante, vibrante, engagée, volontaire et tournée vers les autres que je vous incite aujourd’hui à rencontrer. Une nana qui a la pêche et qui la partage. J’espère que vous l’aimerez autant que moi !
Pourquoi l’Ananas Pêche RH ? Peux-tu raconter la genèse de ce nom original ?
Quand j’ai lancé ma structure, j’avais envie d’une marque claire, fun et originale. Et comme je suis gourmande, je voulais tout y mettre : mon offre, un jeu de mots, une présentation de qui je suis, un nom original que tout le monde retiendrait et qui serait le plus beau du monde (humilité… !). Autant chercher le mouton à 5 pattes, mangeant uniquement des trèfles à 4 feuilles un vendredi 13 !
J’ai donc fait un choix : la convergence de tous ces éléments, c’est la relation de MOI aux AUTRES. Je me suis branchée sur ce qui est le plus représentatif de mon travail : recueillir la pluralité (des envies, des personnalités…) et mettre mon énergie au service d’un changement concret (passer à l’action quoi). L’ananas et la pêche sont des fruits qui 1/donnent de l’énergie pour agir et 2/ sont très différents l’un de l’autre. Quant au RH, il affirme le secteur où je suis positionnée.
As-tu une mini présentation ou des choses que tu as envie de dire sur toi qui ne sont pas sur ton site ?
J’accompagne les personnes individuellement ou groupes. Tous ceux et celles qui ont envie et/ou besoin d’une évolution sur leur parcours professionnel.
En réalité, je crée des passerelles entre le présent et le futur.
Quels sont tes points forts ?
J’ai l’amour de l’autre. Et une écoute qui va au-delà des mots : mon intuition m’aide beaucoup. Cependant, je renvoie à mes clients ce que je ressens pour leur permettre de bénéficier d’un effet miroir. À eux de décider d’en faire quelque chose… ou pas !
On me dit qu’on peut traiter n’importe quel sujet avec moi, je peux entendre n’importe quoi. C’est vrai que j’entends parfois des propos qui m’interrogent. Pour autant, chacun dit/pense/agit en fonction de sa représentation du monde.
Je suis aussi très ingénieuse, et créative, je trouve toujours une astuce pour débloquer les situations. À tout problème, il y a toujours deux solutions. Et s’il n’y a pas de solution, c’est qu’il n’y a pas de problème !
Ta valeur ajoutée par rapport à ta concurrence ?
Quelle concurrence ? Je n’ai que des collègues !!
Ok, je réponds quand même à ta question, ma valeur ajoutée, c’est l’inventivité !
Et j’aime jouer (dit-elle avec l’œil qui pétille !).
Je suis très (très très beaucoup d’ailleurs) carrée dans les processus et très créative dans la manière de les amener, ce qui crée un combo intéressant pour moi et pour ceux que j’accompagne.
Je n’aime pas avoir deux accompagnements identiques, donc je m’efforce de me renouveler à chaque fois. Et je m’adapte bien évidemment à la personne ou le groupe qui est en face de moi.
Pourquoi travailler avec toi ?
Parce qu’avec moi on se marre ! Et puis, avec un nom d’entreprise comme l’Ananas Pêche RH, j’ai besoin de fun au quotidien.
Et je ne lâche rien.
Si tu me fais la bonne demande, je ne vais rien lâcher jusqu’au résultat. Mais quand les peurs empêchent de traverser un échange interpellant, je suis comme le lit d’une rivière : je protège, je guide, mais l’eau (mon client) peut poursuivre sa progression de manière fluide.
De quoi es-tu fière ?
D’avoir osé…
– Faire confiance à mon amoureux qui est devenu mon mari
– Devenir mère
– Me mettre à mon compte
– Reprendre le piano à 40 ans après 20 ans de pause
– Commencer la course à pied à 40 ans…
En fait, je suis hyper fière de tout ce que j’ai osé faire, même si je n’ai pas toujours tout réussi.
Que dit-on de toi professionnellement ?
Que je suis carrée, très à l’écoute, énergique et fiable.
Tes qualités principales ?
Fiable.
Mes enfants disent que je suis marrante et chiante à la fois…
Veux-tu nous partager ton plus beau succès ?
À première vue, c’est un raté, mais je le prends comme un succès : l’an dernier, pour la première fois de ma vie, j’ai joué du piano devant des gens. J’ai ressenti tant de trac, j’étais si stressée par le fait de jouer devant du public que j’ai repris 4 fois et je n’ai pas réussi à aller au bout du morceau…
J’étais dans une colère dingue. Et en même temps j’y suis allée, j’ai osé. La marche était sans doute trop grande pour moi, ce jour-là et dans ces conditions-là. La preuve, une demi-heure plus tard, tandis que tout le monde mangeait une galette des Rois et que personne ne se préoccupait de moi, j’ai joué le morceau, jusqu’au bout.
Je sais maintenant ce que c’est que de ressentir un trac aussi envahissant !
Ce qui te fait vibrer ?
L’énergie de la réussite : tu as pu le faire, tu as traversé l’épreuve et tu ressens la retombée après un effort. Je n’y pense pas avant ou de manière consciente, mais quand je suis « au bout », ça me fait un bien fou.
Par exemple, pour ma première course de 10 km, j’ai ressenti à l’arrivée un sentiment incroyable, une euphorie dingue ! Dans mon boulot, on appelle ça, célébrer les réussites.
Cela m’arrive aussi après un entretien pro avec quelqu’un, si l’entretien a été riche et intense.Sinon, les gratouilles sur la tête ! J’adooooore ça 😉
Ta principale source d’inspiration ?
Ce qui m’entoure, un arbre, un nuage, l’odeur du thé, un sourire dans les yeux…
Je suis très ancrée dans le ici et maintenant, je suis à l’écoute des gens, bruits, odeurs, lumières…
Quelle est ta mauvaise habitude ?
Me déguiser « en fille » (maquillage, jupe…). J’ai du mal à m’habiller stylé, je privilégie toujours le confort à l’esthétique, je préfère le fonctionnel. (Incroyable d’entendre ce genre de propos, alors que je trouve que Delphine est toujours bien habillée, chic et simple, avec une élégance discrète que j’aimerais bien posséder !).
Ton juron, gros mot ou blasphème favori ?
Putain de merde. Par exemple quand j’ai fait tomber le pot de vinaigrette par terre ! Ou quand je me cogne le doigt de pied sur un coin de table (mais que fait cette table sur ma route ?)
Le mot que tu détestes ?
Tu devrais. Arrgghhh, rien que de le prononcer, ça me pique partout !
Un mot que j’aime : je peux.
Et si tu devais choisir un autre métier ?
Psy ? Mais reprendre 5 ans d’études… heu, pas là, non.
Alors, conteuse.
J’aimerais pouvoir dire des contes que je n’aurais pas écrits, mais que j’ai envie de raconter.
Parce je suis fan de l’objet livre. Le livre est un merveilleux outil pour se développer. Avec un livre, tout est possible : apprendre, imaginer, s’évader, progresser, lâcher nos pulsions…
C’est un merveilleux transmetteur des émotions, des croyances… Avec un livre, on est dans le « no limit » et j’adore !
Être conteuse, c’est ouvrir le champ des possibles des autres, je deviens ainsi un canal pour transmettre quelque chose et permettre une autre manière de regarder.
Quand on te raconte une histoire, il y a toujours un moment où ça vient te toucher.
On te donne une baguette magique (ou des super pouvoirs), que fais-tu ?
Je rajoute au moins 9 zéros sur mon compte en banque et après je ne me préoccupe plus de tout ça et je fais tout ce que j’aime !!
– Du piano (sur un piano à queue)
– J’apprends l’histoire de France et d’ailleurs
– J’apprends le tir à l’arc
– J’achète une plus grande maison avec plein d’espaceAh, mais tout ça, c’est du matériel, on s’en fout… Euh qu’est-ce que je fais en vrai???
– Je fabrique des journées de 72 heures
– J’e trouve quelqu’un pour choisir mes vêtements le matin
– J’embauche quelqu’un pour me faire à manger, comme ça mon mari peut faire autre chose
– Je vais planter plein de fleurs et d’arbres fruitiers dans mon jardin et partout dans la villeEn fait je fais plein de choses pour les gens proches de moi et pour moi, parce que comme j’ai déjà tant d’argent, j’ai déjà donné aux autres !
Ceux qui sont loin, je leur ai donné, donc j’investis ma vie, mon quartier, ma maison.
Ah mais oui, avec des journées de 72 h, je pourrais aller voir tous les gens que j’aime…
Ce que tu as envie de développer ?
Mon compte en banque, cf question précédente !
Quelques mots pour conclure
Se raconter à Alix, c’est fluide, simple, chaleureux. Elle a cette petite malice dans les yeux qui interroge : qu’ai-je dit ? qu’a-t-elle entendu ? Elle a ce grain de folie qui permet d’oser, d’aller en territoire moins connu, mais toujours sécurisé. À la lecture de mon « interview », j’ai ressenti de la gratitude pour sa démarche (généreuse) de parler de moi et pour son feed-back. Ce qu’elle a perçu de mes propos, c’est un cadeau pour la suite de ma vie. Je ne me voyais pas comme « discrète » et comme « chic et simple ». Je prends ces deux choses et me dit que oui, je suis peut-être AUSSI cela, en plus du reste.
Tellement Delphine !
J’aime la diversité des images utilisées qui montrent bien la palette très arc en ciel de cette personnalité.
Alix, toujours au top pour sublimer les portraits grace à la couleur de tes mots très natures comme toi !
Merci Béné ! Pour Delphine, je n’ai pas fait grand chose à part poser les questions, c’est elle qui a géré les réponses !